La meilleure galette des Rois de l’Aube : où la déguster cette année ?

Le 13 décembre, la boulangerie Mousset « Miettes de Pain » s’est distinguée en remportant le titre de la meilleure galette des Rois aux amandes de l’Aube, à Pont-Sainte-Marie, dans les locaux d’Alméa. Une victoire signée Anne-Lise Hibert, apprentie de Julien Mousset, lui-même multiple détenteur de ce titre. 

Pour cette 8ᵉ édition du concours, parmi 14 artisans en lice, la boulangerie « Au bon Pain d’Aix-en-Othe » décroche la deuxième place, juste devant « Aux Saveurs des Écrevolles », qui complète le podium.

« Un bel hommage au savoir-faire artisanal »

« La profession a besoin d’être reconnue et de gagner en notoriété auprès du grand public. Cela permet aux clients de savoir où trouver un produit d’excellence, fabriqué par un artisan », souligne Frédéric Amiot, président de la Fédération patronale des boulangers-pâtissiers de l’Aube.

Mais derrière cette mise en lumière se cache aussi une réalité économique plus difficile. « On ne va pas dire que nous avons vécu nos meilleures années. Il y en aura encore, mais la hausse des matières premières, de l’électricité… ce n’est pas terminé », reconnaît-il.

Face à ces défis, les boulangers-pâtissiers s’accrochent. « Se mettre en valeur à travers ces concours, c’est montrer que nous sommes toujours présents, que nous nous battons et que nous continuons à avancer. La profession évolue sans cesse, et le savoir-faire se transmet de génération en génération », insiste le président.

La transmission : moteur de la profession

Julien Mousset incarne pleinement la transmission du savoir-faire. Après plusieurs victoires au concours, c’est son apprentie, Anne-Lise Hibert, qui a décroché le premier prix.

« Avant d’intégrer la boulangerie Mousset, je ne savais pas faire de galettes. Cela fait quatre ans que je travaille avec eux. J’ai fait mon CAP ici, et j’ai choisi de rester parce que je m’y sens bien. », raconte la jeune pâtissière, aujourd’hui en première année de BTM (Brevet technique des métiers).

Accompagnée par son maître d’apprentissage, elle a su se dépasser. « Julien Mousset m’a beaucoup aidée. Je n’avais pas la pression, mais cela a quand même été difficile », confie-t-elle. Désormais, le trophée trône dans le bureau du patron, symbole d’un savoir-faire perpétué.