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Saint-Dizier : De Leader Price à Miamland City, rien ne change

Écrit parle 25 décembre 2024

Rayons vides, salaires impayés, employés épuisés et une gérante au pied du mur : après des mois de crise au Leader Price de Saint-Dizier, on fait le point.

Ouverture officielle de la nouvelle enseigne Miamland City, vendredi 20 décembre à 10h. Crédit photo : Puissance Télévision

Devenu Miamland City, le magasin a été en partie réapprovisionné. Pourtant, une employée affirme que rien n’a vraiment changé.

Un magasin sous tension

Depuis sa transformation en Miamland City, le magasin a timidement repris vie, principalement avec des produits secs. « On n’a pas tout. Il nous manque du frais, des surgelés. La gérante a fait un petit effort histoire de dire, pour qu’on la laisse tranquille, sous la pression des médias et des autorités locales », affirme une salariée.

La réouverture du magasin sous sa nouvelle enseigne n’a pas été accompagnée d’une communication efficace : ni publicité, ni page Facebook. « Quand les clients voient les prix, ils repartent aussitôt. Beaucoup ne veulent pas dépenser leur argent dans un magasin dirigé par une femme qui ne nous a pas payés depuis des mois », précise la caissière. Privés de salaire depuis le mois de septembre, les employés sont épuisés. « Le moral est à zéro. Cette situation m’a détruite. Je n’y crois plus », raconte-t-elle.

« Nous sommes six magasins au total »

Le cas de Saint-Dizier n’est pas isolé. Des scénarios similaires se répètent dans d’autres magasins rachetés par la même gérante, Imène Aoufi, notamment à Brassac-les-Mines, Montmirail, Fitz-James, Trosly-Breuil ou encore Fontenay-Trésigny. « J’étais en contact avec les salariés de Montmirail. Ils ont fini par remettre les clés à la gendarmerie. Quand j’ai vu leur reportage, j’ai eu les larmes aux yeux. Pour eux, c’est fini », conclut-elle.

Dans la Marne, une plainte a été déposée au conseil de prud’hommes. Le tribunal de commerce pourrait prononcer la mise en liquidation judiciaire, permettant aux salariés d’espérer des indemnités de licenciement. Dans le Puy-de-Dôme, six salariées de Brassac-les-Mines attendent également une décision judiciaire prévue début janvier.


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