L’Almanach perpétuel : l’Aube à livre ouvert
Écrit parEva GARNIERle 20 décembre 2024
L’Almanach perpétuel de l’Aube, en vente depuis novembre, propose 220 pages riches en anecdotes et histoires originales sur le département.
Après le succès d’un almanach en Haute-Marne, la maison d’édition la Vache pourpre a relevé le défi de moderniser ce format en le transformant en encyclopédie populaire. « Les almanachs existent depuis des siècles, et Troyes a longtemps été une référence dans ce domaine grâce à ses imprimeurs au XVIIᵉ siècle. C’était l’âge d’or des astrologues. Après la crise du Covid, on s’est demandé : pourquoi ne pas revisiter cet héritage pour le département ? », explique Philippe Nolot, président de la maison d’édition.
Des anecdotes qui donnent du goût
L’objectif : créer un almanach qui parle à tout le monde, de 9 ans à 99 ans. « Les almanachs classiques abordent souvent des sujets très pointus, parfois destinés aux spécialistes. Nous avons voulu quelque chose de plus accessible, qui donne envie à chacun de découvrir les richesses de l’Aube sous un autre angle » précise le président.
Parmi les pépites de cet almanach, on découvre que l’expression « cucul la praline » tire ses origines de l’Aube. « Elle vient du cuisinier du duc de Choiseul et comte de Plessis-Praslin, dont le surnom a inspiré le terme “praline”. Ce genre d’anecdotes fait tout le charme de notre ouvrage », confie-t-il.
« Une satisfaction personnelle »
Pour le Haut-Marnais, l’élaboration de cet almanach va bien au-delà de la simple mise en page d’histoires. C’est une véritable aventure humaine. « Ce projet m’a permis de rencontrer des passionnés, de valoriser leur travail et de partager leur histoire. »
Parmi ces rencontres marquantes figurent celles avec les frères Gélis, créateurs du parc Nigloland. « J’ai découvert leur métier sous un nouvel angle. Aujourd’hui, j’ai même envie de visiter d’autres fêtes foraines pour mieux comprendre cet univers », ajoute-t-il.
Loin d’être un one-shot, l’Almanach perpétuel de l’Aube se veut un rendez-vous pérenne. « Pour 2025, nous avons déjà une liste d’idées et de sujets que nous n’avons pas pu traiter cette année », conclut-il.