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Le Leader Price de Saint-Dizier : « Ce n’est pas de l’humanité, c’est de la cruauté » les salariés à bout de souffle

Écrit parle 12 décembre 2024

Rayons vides, salaires impayés, employés à bout de souffle : au Leader Price de Saint-Dizier, la crise s’éternise. 

Rayons vides, les clients ont déserté. Crédit Photo : Puissance Télévision

Le 4 juin dernier, le Leader Price by Casino de Saint-Dizier a été racheté pour la somme symbolique d’un euro. Depuis septembre, la nouvelle gérante fait la morte, sans livraisons ni nouvelles pour ses employés.

Des promesses sans lendemain ?

Sous pression, la gérante aurait promis de réapprovisionner les rayons cette semaine et de régler les salaires en attente. Mais ces engagements peinent à rassurer. Une livraison nocturne de boissons a bien eu lieu mardi, mais elle est jugée dérisoire par les salariés. « Elle nous vend du rêve. Elle est surendettée, je n’y crois plus. On a reçu quelques bricoles juste pour faire semblant qu’il y a eu une livraison », confie une employée. 

Des promesses qui, pour l’instant, restent sans effet. Le maire de Saint-Dizier, Quentin Brière, alerté par les salariés, a quant à lui saisi le sous-préfet pour que l’État intervienne. Pour venir en aide aux salariés, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) a été mobilisé afin de soutenir les familles privées de salaire.

Des employés à bout de souffle

Une employée, présente depuis 27 ans, ne cache pas sa détresse : « C’est la première fois qu’on vit ça avec mes collègues. Je suis mal, elles sont mal, je n’en dors plus. »

Mais malgré tout, elle refuse de baisser les bras : « Je ne partirai pas, pas question de lui faire cadeau de mon ancienneté. Je contacte les médias, les élus, je me bats. Ce qu’on vit, c’est de la cruauté. Les fêtes de fin d’année approchent et on est tous dans le rouge. Là, j’ai l’impression de travailler gratuitement. »

Face à cette impasse, une salariée a décidé de porter l’affaire devant le tribunal des prud’hommes à Chaumont. Une audience est prévue aujourd’hui, mais l’issue reste incertaine.


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